Eponine Kavehkan

Née non loin de Brennadam dans la vallée Chantorage, elle a naturellement été plongée dans un cadre très rurale en aidant à l’écurie et aux champs de sa famille. Mais de par son caractère curieux, et son frère qui l’emmenait souvent faire des escapades en bateau, elle n’était qu’en sursis au sein de cette exploitation agricole. La prise de conscience quand à la vie qu’elle se devait d’embrasser se fit avec Theramor, la chute du Grand-Amiral Portvaillant à l’échelle de sa patrie et la mort de son frère, à l’échelle de sa famille. Elle n’avait que neuf ans mais son objectif était fixé : se venger, mais se venger intelligemment et pas de manière aveugle.

Elle s’engagea tout d’abord sur un chantier naval ayant pris racine au sein de sa région et ceux dès l’âge de quinze ans. Il pu y apprendre les rudiments de la construction et de la réparation des navires, et alliant cette connaissance pratique au dessin et à son inventivité -avec tout de même l’aide de son oncle et de son père- elle pu dès l’âge de dix neuf ans mettre fin à la construction de son propre sloop. Entre temps, elle fréquenta la bibliothèque et tout les lieux de savoir de Boralus afin d’accumuler le plus de connaissance possible. Elle toucha à de nombreux domaines, géographie, histoire, climat, faune et flore, et bien d’autre savoir qu’elle engrenage sans difficulté par la force de sa détermination. En attendant le jour propice à son départ, elle se mit à dessiner des cartes qu’elle vendait pour se faire un peu d’argent en plus de son travail sur les navires.  

Forte de ce savoir, et de son modeste navire capable de la porter où elle voulait, elle prit la mer avec son cousin, un homme de la mer qui traînait, à l’ombre du regard de sa famille, aux alentours de Port-Liberté et dont il fallait mieux taire les activités. Eponine n’en avait pas connaissance, il valait mieux pour lui. Il pu lui apprendre les rudiments du combat rapproché et du maniement des armes à feu. Elle se révéla peu compétente mais lui savait que ses efforts finiraient par payer. A deux, ils formèrent une mini-communauté. Elle s’occupait de la cuisine et de la barre, lui, gérait le nettoyage la voile. Ils écumèrent les côtes sous pavillon neutre, et elle s’aventurait souvent un peu plus dans les terres. Elle répertoria -et répertorie- tout ce qu’elle découvrait -et découvre- dans un grand grimoire offert par ses parents à ce but. Sinon, lorsque cela était nécessaire, ils mouillaient à Baie-du Butin et parfois à Gadgetzan pour se réapprovisionner.

C’est à la Baie-du-butin qu’ils rencontrèrent un vieux roué chaman nommé Na’ka dont la particularité -aussi excentrique soit elle- était d’entretenir de longue conversation avec les chats . Ils se rencontrèrent plusieurs fois, et le vieille exilé finit par rejoindre les deux Kavehkan. A eux trois, ils formèrent l’équipage de la Rose des mer et voguèrent ensemble pendant quatre ans.
Récemment, lors d’une mission à Sombrerivage, l’équipage découvrit le gigantesque incendie de Teldrassil. L’image de cet acte impardonnable secoua Eponine, et la poussa à entre dans la seconde phase du destin : la mobilisation.

L’heure du savoir était passé, il fallait maintenant mettre en avant quelque chose de concret. Elle rentra sur Hurlevent le plus rapidement possible dans l’unique but de s’engager. La Rose des mer s’est alors dissoute, mais dans l’espoir qu’un jour ils verraient leur capitaine leur revenir, les deux matelots veillent sur le sloop, mis en panne dans le port d’Hurlevent.  

A première vue, Eponine est de petite taille et cela se voit directement. Elle ne s’est probablement jamais mesurée, par honte peut-être ou probablement par désintérêt et si elle le faisait, elle découvrirait qu’elle flirt avec les un mètre cinquante-cinq voir cinquante-six.  Sa petite taille se couple à un corps  mince et svelte ainsi qu’une poitrine moyenne, à la limite du généreux  . Cette première vue a retenu l’attention de plus d’un, car elle pourrait paraître ratatinée sur elle même mais ce n’est que de la malveillance : elle demeure resplendissante. Sa peau métissée de manière héréditaire est pur comme une plage sauvage et impraticable.  

Lorsque l’on s’attarde sur les détails on ne passe jamais à côté de son visage. Des cheveux courts, bruns aux nuances plus que foncés dégageant parfois l’odeur de la mer. Ses cheveux raides aux reflets brillants sont souvent pas coiffés. Ce qu’il fait qu’elle les a souvent dans les yeux, faisant fi de son front-haut et venant même recouvrir ses sourcils bruns finement placé, séparant sa pilosité capillaire du reste du visage. Ses yeux ont pris la forme de l’amande, et leur couleur noisette ainsi que leur lueur étincelante semble constamment couvert par ses paupières tombantes, probablement un défaut naturel vous direz vous qui sera très vite contre-dit par un regard contemplatif et lumineux, constamment ouvert.
La navigation sur les traits de son visage, descend le long de son nez droit et fin, aboutissant à ses lèvres. Ah...Ces lèvres, elles auront fasciné beaucoup d’hommes lors de ses escales dans différent comptoirs commerciaux. Ses lèvres fines, bien dessinées, livreront un combat contre ses yeux tout au long de sa vie. Elle possède une bouche moyenne peuplé de dents bien alignées, et bien entretenues. Tout cela rend son visage agréable, d’autant plus qu’il est constamment éveillé par ses petites occupations du quotidien.

Lorsque l’on engage la conversation avec elle, on découvre une voix douce comme une brise marine, tout à fait chaleureuse et débordante de vie malgré son accent prononcé de Kul’Tiras.
Et Lorsqu’on la quitte, on pourra une démarche généralement légère et volontaire; démarche effectuée dans des vêtements plus que pratique et décontracté, au cuir léger. Vêtements qui paraîtront excentrique surtout lorsque l’on s’attarde sur sa double ceinture lui permettant d’attacher son range-parchemin et sa bouteille d’eau.  Elle couple cela à un grand sac de cuir à lanière, dans lequel elle range constamment son carnet de voyage d’une taille énorme, similaire à un grimoire et dans lequel elle inscrit toute ses découvertes.

On raconte que c’est une femme au caractère de fer, impérial, impétueuse, implacable telle une mer indomptée, une vague scélérate effroyable. Elle serait difficile à vivre, et difficile à encadrer, mais ce ne sont que des palabres, des fausses rumeurs de comptoir.

D’autres disent que c’est un bout de jeune femme amical, attachant et excentrique. Elle serait monté sur une pile gnome car assez hyper-active. Ce serait une femme compatissante et très altruiste, son courage lui aura fait passé beaucoup d’épreuve et ce très jeune, ce qui lui aurait permis d’en consoler plus d’un. Beaucoup diront que cette description est beaucoup trop élogieuse pour la personne qu’elle est.

Ce qui est sûr c’est qu’Eponine est une femme qui aime faire plaisir sans recevoir en retour. Elle se veut hardi défenseure des dépourvues et haïra les gens leur voulant du tord, se montrant envers eux froides et impitoyable. Elle est autonome et très téméraire, ce qui allié à sa curiosité et à son éloquence, lui permettra d’accéder à ce qu’elle souhaite dans sa limite morale.

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