Andrew "Maitre Plume" GreyHaven

Poste : Equipe des soigneurs / Intendance


Ce personnage à la mine assez austère, que le sourire semble avoir déserté depuis plusieurs années, est souvent rencontré dans les cales du navire, où il officie auprès du Vieux Bartley comme aide soigneur auprès des griffons du bord. Il porte quelques cicatrices sur le visage, certaines récentes avec les griffons, d'autres plus anciennes, témoignages d'une partie de sa vie de bâton de chaise.

D'une trentaine d'années, mais son air sombre lui en donne quelques unes de plus, notamment à cause de l'éclairage fluctuant de l'intérieur du navire, ce gilnéen a échappé à la malédiction qui a frappé le reste de sa famille, parce qu'il oeuvrait au sein d'un cabinet de notaires de Hurlevent pendant les tristes évènements qui ont vu tomber le royaume qui l'a vu naître. Pris d'une énorme crise de culpabilité pour ne pas avoir été là pour sa famille, il a quitté son poste pour tenter de rentrer à Gilnéas. Mais impossible en temps de guerre. Desespéré, il a noyé un temps son chagrin dans l'alcool, dilapidant sa fortune en tentatives vaines auprès de passeurs douteux pour franchir le blocus. Réduit à l'état de misère, il a du travailler comme écrivain public pendant quelques temps, avant de se reprendre.  Décidant de rejoindre l'armée, seule habilité à se déplacer vers les zones de conflits, il a passé divers tests auprès de l'Etat-Major, qui l'a finalement affecté à un poste d'intendance à bord d'un navire revenu récemment des Iles Brisées et dont l'équipage avait été décimé.

Il doit son surnom au fait qu'il est l'une des rares matelots du bord à savoir rédiger de belles lettres et traiter du courrier et des dossiers volumineux. Certains esprits facétieux se permettent, quand il n'est pas là, de l'appeler "Maitre Plumé" en référence à sa situation financière, ou par sa propension à perdre régulièrement une partie de sa solde aux jeux.

Morose et peu disert, sauf quand on le lance sur certains sujets, comme la splendeur passée de Gilnéas ou les fonds de placement, il est doté d'un grand professionnalisme, faisant fi des commentaires à son sujet et traitant tout le monde avec une égale courtoisie, avec un léger plus pour les officiers et le capitaine.