Vengeance de Neptulon
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 Chroniques d'Argus

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Neyrah

Neyrah


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MessageSujet: Chroniques d'Argus   Chroniques d'Argus EmptyDim 22 Avr - 18:54


La draenei serre son marteau de cristal contre elle, sa respiration saccade lourdement, le sang gangrené coule sur l’armure, un Gangregarde fraichement amputé d’une partie de son visage git plus loin. L’armure cliquète lorsqu’elle se relève, jetant un regard plus loin. La position est enfoncée dans un cratère creusé par un bombardement récent de la légion. Les matrices encaissent du mieux qu’elles peuvent les assauts de la Légion, les exossatures bombardent les bêtes volantes en approche. Un bal de Lumière et de gangrène est engagé depuis quatre jours. Ils ne dorment que peu, relayés régulièrement, les traits tirés, la cendre d’argus plein le visage. Les Sancteforge tiennent la première ligne, ces mastodontes de Lumière, implacables et dévoués à leur combat. Mais l’espoir lui, reste brandit comme une bannière éclatante aux yeux de la légion, ils résistent et ne faiblissent pas. Cependant les pertes s’amoncellent. Maartos git plus loin, une partie de cuirasse arrachée et ses entrailles à l’air, les yeux éteints à jamais. Elle observe le ciel, hurlant alors qu’elle aperçoit de straits de fel dans le ciel.

« -En approche ! A couvert ! »

Les explosions durent deux bonnes minutes, fauchant plusieurs combattants, avant de laisser à nouveau place aux bruits des combats plus hauts. Elle finit par poser la main sur le collier de cristaux qui trône à son coup, et l’espace d’un instant, c’est son visage qui lui revient. Celui d’un père sévère, implacable. Mais aussi celui d’un Redresseur de tort frappant le Fléau avec force et courage. Celui-là même tombé sous les coups des morts dans la citadelle de la Couronne de Glace. Elle lui à promit, de vaincre un jour ses peurs, de vaincre un jour la Légion, et de revoir ce monde. Elle rouvre les yeux, et les jambes fléchissent sous le poids de la fatigue, une plaque d’armure pend de l’épaule, arrachée par un coup de lame. Elle détache l’épaulière à présent inutile, ramenant le marteau sur son épaule. Le Libram à sa ceinture luit, alors que sa main le soulève. Elle inonde alors ses compagnons de sa plus fidèle compagne depuis l’aube des temps, ceux-ci se joignant à elle, les blessures pansées, le moral revigoré.

« -Ils se replient ! C’est le moment Neyrah ! »

Plus loin la Légion se replie, après une offensive ratée, laissant sur place leurs agonisants. Les Draeneis récupèrent les leurs, soignent ceux encore en vie. Les agonisants eux, de par la gangrène qui s’empare de leurs corps, implorent la mort, qui leur est donnée par leurs confrères et consœurs. Des regards s’échangent, et tous sont d’accord, il est venu le temps d’une contre-offensive. La Lumière enveloppe peu à peu leurs corps, au fil des incantations qui s’enchainent, les protégeant et enhardissant leur espoir. La voilà qui s’avance, prenant la tête de ses confrères, vingt-neuf exactement. Marteaux en main, boucliers et épée frappent les armures dans un cri de guerre résonnant.

« -Krona Ki Cristorr !»

Et voilà que sonne la charge, soutenue par l’artillerie sancteforge. Les traits de lumière fusent vers les positions éparpillées et chaotiques de la Légion, qui semble se préparer à encaisser la charge, alors que leurs canons des enfers tonnent, fauchant quelques Draeneis sur le coup, mais la majeure partie de ceux-ci font mouche. Le Marteau fend alors l’air depuis l’épaulière, d’une seul main elle balaye un Eredar qui part s’écraser contre un rocher plus loin. Un gangregarde arrive alors en ricanant, insultant copieusement la Lumineuse de raillerie sur sa conditions d’exilée. Chose qu’iol regrette vite, lorsque sa mâchoire rejoint alors l’Eredar contre le rocher. Le fel dégouline de la bouche béante du Gangregarde qui par fureur abat sa lame sur la Draenei. Le Cristal frappe la lame en chemin, l’écartant de son chemin, alors qu’elle s’écrase sur le sol, forçant le Démon à se pencher, pris dans son élan.

La lumière plonge alors en plein dans son flanc, portée par la main de la Redresseuse de Torts. Il finit brûler vif dans un hurlement de douleur, morceaux par morceaux, alors que la cendre rejoint celle d’Argus. Plus loin, déjà bon nombre de ses confrères et sœurs sont en difficultés. La légion se défend avec toute la haine qu’elle possède, toute la hargne des démons qui la compose. Une explosion retentit, frappant une flèche gangrenée, alimentant une partie de l’artillerie. Celle-ci s’effondre, écrasant nombre de démons et Draeneis dans sa chute. La voilà qui reprend son souffle, la Neyrah, observant tout autour d’elle les entrailles, le sang et le fel couvrant le sol, les hurlements rageurs et les cris de douleur.

« -Neyrah, ils sont trop nombreux, nous devons reculer ! »

« -Sonnez le repli ! Tous en retrait à la position renforcée! »

Les Draeneis se retirent un par une, alors qu’un portail immense s’ouvre, un Seigneur des Abîmes émergeant dans un rire pesant. Sa lance s’abat, fauchant sur le coup six Draeneis qui s’écrasent tels des pantins démembrés dans la cendre plus loin.  Neyrah elle-même est projetée dix mètres plus loin, l’armure éclatée. Le repli est lent, dû à la fatigue et au harcèlement par la légion, une majorité d’entre eux sont morts, et la Draenei titube pour sa vie vers la position d’où l’alpague ses confrères, l’exhortant à se dépêcher. Mais c’est alors qu’une lame fend vers elle, alors qu’elle tourne les yeux, voyant l’Anihilan abattre sa longue lance sur elle, elle ferme les yeux, sachant sa dernière heure arrivée. Retentit alors un éclat de lame, et la Lumière envahit la zone, puissante, écrasante même. Alors qu’elle ouvre les yeux, une dizaine d’hommes et femmes se tiennent là. Et la lance démoniaque est arrêtée d’une seule lame, Porte-cendres. Les héros sont arrivés. L’un deux fait un simple signe à la Draenei qui titube en arrière, son regard en dit long. Un dernier regard pour ces âmes chargeant la légion, à peine plus nombreux qu’une escouade. Quelle est donc cette croix, cette souffrance qui pèse sur leur dos. Alors qu’elle rejoint les survivants de la position, s’écrasant contre un renfort alors qu’on la soigne, le regard braqué sur le combat en contrebas.

« -Est-ce cela Père, le poids d’être un héros ? Comment peuvent-ils tenir depuis toute ces années ?»
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